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Michiyo no ShumiKoru
25 mai 2015

Lie to me ~ Saison 2

Ou comment rendre visible le mensonge...

Uncover-lie-to-me

Le principe de cet article est le même que pour celui que j'ai rédigé concernant la saison 1 :
mettre à disposition les indications données sur la détection de mensonges par la lecture de visages dans la série.

Malheureusement, dans la saison 2, ce sont les histoires qui sont mises en valeur.
Du coup, on en apprend beaucoup moins.

 

Il est possible de voir si quelqu'un ment, mais on ne peut pas deviner pourquoi, cela reste son secret.

Episode 2 : Femmes sous influence

On a du mal à accepter que les femmes puissent être sexuellement agressives.

Il ne faut pas seulement regarder ce que dit l'attitude ou le visage, mais bien écouter ce que disent les mots.

Episode 3 : Marchands d'espoir

Quand on cache quelque chose, on fait tout pour ne pas se faire remarquer.

Paraître nerveux et passer son temps à se retourner signifie qu'il doit s'y trouver quelque chose que l'on souhaite cacher. Si les sujets ont l'air beaucoup plus détendus après une pause, cherchez les objets qui manquent et vous aurez une idée de ce que votre interlocuteur veut vous cacher.

Episode 4 : La culpabilité

Ne pas répondre à une question en détournant légèrement la conversation s'appelle une esquive.

Changer le nom de référence, "prénom" devient "la femme de..." , et répondre trop vite avec une voix plus aïgue sont des signes.

Episode 5 : Un ami qui vous veut du bien

Lors du visionnage en groupe d'une vidéo dont le contenu est parlant, les échanges de regards entre les personnes présentes révèleront les positions au sein du groupe et les sentiments de chacun par rapport non seulement à la vidéo mais aussi aux autres membres du groupe.

Quand une personne fait des aveux en coupant la parole d'un autre interlocuteur qui a l'air soulagé, cela montre que la première personne couvre le second et veut le protéger.
Une personne qui revendique être l'auteur d'une vidéo ne l'est pas nécessairement ; en revanche, il est fort probable que cette personne se reconnaisse dans son contenu.

Les victimes de moqueries ne sont pas les seules à en souffrir, celles qui les torturent en paient aussi le prix.

Éluder la question tout en se trouvant une excuse, c'est de l'évitement.

Une pulsion meurtrière se différencie d'une pulsion de suicide par la tristesse.

Afin de masquer un mensonge, il suffit d'envoyer une personne qui y croit sincèrement plaider cette cause.

La peau qui blanchit un peu autour des yeux montre un genre de peur particulière, celle qu'on dissimule quand on ment.
Un semi-haussement d'épaule est une légèrement rotation d'un bras, il laisse entendre que la personne n'a aucune confiance en ce qu'elle vient de dire.

Episode 6 : L'homme à abattre

Quand un agent est bien entraîné, il devient difficile de voir les mensonges lorsqu'il en dit. Pour remédier à cette situation, il suffit de lui mettre suffisamment la pression pour qu'il se sente menacé et finisse par révéler ce qu'il sait.

Employer le mot "mère" à la place du mot "maman" est une distanciation.

D'après la théorie de la contingence, si une foule est agressive, c'est parce que ses membres y apportent leur propre agressivité. De près, on le voit bien sur le visage des gens. Ils ont la même expression que des sportifs avant une compétition. La foule peut être un baril de poudre auquel une seule personne suffit à mettre le feu.

D'habitude, quand on dit la vérité, on n'a pas besoin d'évoquer des petits détails après des années. C'est un signe de honte.

Le conformisme des souvenirs est le fait que le récit des autres influence un témoignage ; par exemple, lors d'un événement impliquant une foule, les acteurs peuvent se tourner vers une autre personne présente pour confirmer leur histoire. Cela peut signifier que ces personnes qui demandent une confirmation implicite ne se souviennent pas du détail auquel on fait allusion.

Baisser les yeux est un signe de distorsion de la vérité.

Lorsque quelqu'un fait semblant d'être en colère, on ne voit pas ses sourcils se rapprocher, ni ses lèvres se pincer.

Lorsque les gens se sentent vulnérables, ils ont tendance à couvrir leurs organes génitaux.

D'après la théorie de la contagion sociale, les gens simples peuvent être infectés par l'humeur de la foule.
Etant donné un état d'esprit général, la foule peut mal interpréter un mouvement et agir en conséquence, provoquant une poussée générale aggravée.

Une phrase telle que "Ça ne sera pas nécessaire !" lorsqu'une autre personne propose de donner des preuves d'un acte effectué est une stratégie d'évitement classique.

Episode 8 : Raison d’État

Hésiter sur un détail est une indication que l'information a été mémorisée, et n'est donc pas tirée de la réalité. Cela révèle une couverture.

Avoir l'air confiant lorsqu'on divulgue des données indique qu'elles sont vraies ; mais si on utilise un comparatif, cela révèle qu'il en existe d'autres.

Un léger mouvement d'épaule dévoile que le démenti fourni n'est pas vrai.

Mais les renseignements ne sont pas une science exacte, c'est pourquoi on ne peut jamais vraiment savoir à 100% si les informations obtenues sont vraies ou non.

Face à un danger imminent, un homme qui est prêt à se battre et qui est assez intelligent pour savoir qu'il faut parfois se rendre pour pouvoir continuer la lutte est un combattant et non un martyr.
Mettre cet homme face aux personnes qu'il allait envoyer à la mort permettra de révéler ses sentiments réels par rapport à leur groupe.

Donner ses conditions est une réaction normale pour quelqu'un qui se sent pris au piège et qui a l'impression qu'il n'a plus rien à gagner ni à perdre.

Un changement de comportement après avoir été mis en relation avec une personne que l'on connait indique son importance. Il faut donc découvrir qui est cette personne, en quoi elle est si importante. Par ailleurs, si cette personne aurait préféré rester dans l'ombre, il faut aussi en découvrir les raisons.

Episode 9 : Casino Royale

Être un bon joueur de poker signifie être un bon menteur.

Souvent, quand on ment, on fait un geste particulier, par exemple, se gratter le front ou se frotter les doigts.

Episode 10 : La Bombe Humaine

Pincer légèrement les lèvres du côté gauche, c'est du mépris.

L’inflexion de la voix se modifie quand la personne qui parle sourit. Le fait de sourire réduit la taille de la bouche, et donc la caisse de raisonnance.

Episode 11 : Le prédateur

Baisser les yeux et passer son temps à hocher la tête, contredire ses propres déclarations et hésiter avant de parler, ainsi que croiser les bras prouvent que la personne qui parle est sur la défensive. Donc il se fiche de son interlocuteur.

Réagir en baissant la tête et en détournant le regard, c'est du regret.

Episode 12 : Venger les anges

Le C4 a une forte odeur d'amande.

Cacher son visage avec sa main laisse entendre qu'on a un secret.
Verser des larmes de crocodile peuvent vouloir dire que la personne se force à pleurer.

Lorsqu'une personne évite une question, on peut en déduire la réponse.

La différence d'âge modifie le rapport de force dans le couple et peut entraîner un sentiment d'infériorité.

Plusieurs études prouvent que les couples les plus heureux sont ceux où le mari a au moins 5 ans de plus que sa femme.

Dans un groupe, les meneurs sont les personnes vers lesquelles les autres se tournent pour voir leur réaction.

Il a été prouvé que certaines formes de traumatisme, des violences subies pendant l'enfance, des crimes de guerre... peuvent causer des amnésies partielles. Les amnésies sont provoquées par des agressions physiques ou psychologiques graves. Il y a eu plusieurs cas d'assassins frappés de crises d'amnésie : leur esprit ne pouvait pas admettre qu'ils avaient commis des horreurs.

9 histoires d'amnésie sur 10 sont des mensonges grossiers.
Dire "Je me souviens plus" est plus facile que d'avouer la vérité.

Le concept de vérité est très subjectif.

Dans un labo, on analyse tout très scientifiquement ; mais dans la vie, on fait des erreurs, c'est humain.

Il ne faut surtout pas essayer de crier plus fort que la personne qui vous interroge. Il faut se contenter d'une réponse ferme et délibérée.
Même en étant en colère à cause d'une attaque et même si cela se voit, il faut se maitriser, prendre un ton calme et mettre les mains devant soi.

Les femmes ont plus besoin d'établir un contact visuel avec une personne pour lui accorder leur confiance, alors il faut y penser et se forcer à regarder toutes les femmes présentes.

Les "je sais pas" et les "peut-être" réduisent la crédibilité.
Croiser les mains permet d'éviter les gestes nerveux.

Quand on serre le poing, c'est un signe de colère.

C'est plus difficile d'effectuer une tâche manuelle pendant qu'on ment.

Une personne qui s'imagine une scène assez souvent, un fantasme par exemple, peut en parler comme d'un fait réel sans présenter de signe de mensonge.

Quand vous voyez le visage d'un homme en colère, votre complexe amygdalien réagit immédiatement. C'est tout à fait normal, c'est la réponse primaire de notre cerveau, ce qu'on appelle le réflexe de combat ou de fuite. C'est très utile quand vous êtes un soldat en opération ; mais quand vous êtes chez vous avec votre femme et votre enfant, c'est pas le genre de réaction qu'on attend.

Quand on vit certains évènements traumatisants, il arrive qu'une partie du cerveau se bloque et n'arrive pas à redémarrer. C'est pour ça qu'une personne peut ne pas avoir de souvenirs conscients de ce qui s'est passé. Cela ne lui revient que pas des flashbacks ou des cauchemars. Donc il faut essayer de lui faire revivre le traumatisme de façon controlée, pour qu'il se réapproprie ses souvenirs. Pour le soigner, il faut lui faire accepter la vérité.
Les survivants se sentent souvent coupables.

Avoir la voix pleine de fierté concernant un événement dramatique est suspect et indique que le locuteur ne dit pas tout.

Dire qu'il n'y a rien et hocher la tête comme si on avait vraiment envie de dire oui, et sans dire clairement non, indique qu'il ne passe effectivement quelque chose.

Se creuser les joues sert à dissimuler ses véritables émotions.

Rationaliser les faits et les événements permet de faire la lumière sur ce qui est réellement arrivé.

Parler tout à coup de combattant alors qu'auparavant on parlait d'insurgé ou même d'ennemi, consiste à opérer une distinction.

La contraction des pupilles est un indicateur de vérité.

Certaines personnes laissent échapper une espèce de sourire s'ils pensent avoir réussi à tromper leur monde. C'est ce qu'on appelle la joie du mensonge.

Parler de quelqu'un au passé indique une volonté de distanciation par rapport à cet individu.

Quand on met une goutte d'eau devant des fourmis, elles l'évitent parce qu'elles sentent un danger. Les jeunes font pareil en contournant la porte de l'appartement dans lequel vit une personne qui leur fait peur. C'est le même réflexe.

On ne peut pas cacher des émotions aussi fortes que l'amour éternel.

Dans un couple, lorsqu'on peut voir le remords dans les yeux de l'un, on peut aisément en déduire les sentiments de l'autre...

On peut voir la peur autour des yeux, les paupières supérieures montent et les inférieures se crispent.

Lire la vérité n'est pas une question de croire, mais de constater.

Quand quelqu'un montre beaucoup de remords, on peut espérer qu'il passe vite aux aveux.
Dans une dynamique de groupe, si un individu sent qu'on dévie trop de la bonne morale ou de l'éthique, son désaccord se manifeste par une distanciation physique du reste du groupe, ainsi que des microexpressions de désapprobation.

Lorsque la voix faiblit sur la fin d'une phrase, cette dernière n'est pas sincère.

En disant " je crois ", on se désengage de son discours pour nier sa responsabilité.

Être évasif sur la réponse à une question signifie que l'on connait la réponse, mais qu'on ne souhaite pas la donner.

Parfois en tant que psychologue, il est préférable de regarder d'abord la gestuelle à l'aide d'enregistrements avant d'analyser les paroles prononcées pendant une thérapie de groupe...

Avoir des mouvements d'épaule quand on est confronté est une posture très reconnaissable.
Une confrontation peut faire éclater la vérité et la culpabilité.

Ça n'existe pas un regard d'assassin.

Lorsque deux personnes se connaissent au sens biblique du terme, on remarque un rapport de séduction : les narines sont dilatées, le regard est plein d'admiration.

La séparation du nom et du prénom indique un rapport personnel et non formel. La relation entre la personne qui parle et la personne citée n'est donc pas uniquement professionnelle.

Une affirmation nette "Ce n'est pas le cas", donnée sur un ton extrèmement tranchant, montre une forte volonté d'infirmer la possibilité suggérée dans la question posée.
Une affirmation claire et défensive peut indiquer un malentendu, une ambiguïté, un événement limite arrivé par le passé.

Lorsque, pour faire un compliment à une personne, il en coute jusqu'à la nécessité de maitriser tous les muscles de son corps de la tête aux pieds, cela révèle un profond mépris et beaucoup de colère envers cette personne.

La peur et la colère sont des réactions qui peuvent découler d'une contrainte à mentir.

Mentir par omission permet de dire uniquement la vérité en évitant les sujets qui fachent.
Cacher des informations importantes, c'est aussi être complice, car cela peut permettre de couvrir un crime.

Être surpris lorsqu'on nous montre un objet précis signifie qu'on ne l'avait jamais vu auparavant.

Quand on est vraiment franc, on a pas besoin de le dire.

Raconter les événements de façon très détachée, pas de tristesse, ni remords, sans rien, lorsqu'on vient de vivre une tragédie, indique que ces aveux sont inventés et que la personne couvre le vrai responsable.

Quelques fois, lors des fêtes, on voit une dissolution de la responsabilité. Dans certaines circonstances, on perd ses inhibitions, et il peut se passer des choses qui normalement ne seraient pas arrivées.

En analysant le vocabulaire et les tournures choisies, la construction d'un texte peut vous en apprendre beaucoup sur son auteur.
Les femmes utilisent plus souvent les pronoms personnels que les hommes. En général, les hommes préfèrent nommer la personne ou la chose dont ils parlent.

En refusant de poser des questions, c'est comme si on donnait son aval.

Lorsque la voix est un peu plus aigüe, c'est un signe de mensonge.

En analysant le spectre audio, nos voix sont aussi reconnaissables que nos empreintes digitales.

Quand on veut obtenir la vérité, il faut parfois savoir ruer dans les brancards.

Dire "C'est de la documentation" est une excuse. On peut aussi entendre "C'est pas à moi".

Le fauteuil du parano, au fond près d'un coin, c'est la meilleure place de toute la salle parce que personne ne peut s'approcher en douce. On peut y surveiller tout le monde. Les vrais dépressifs se replient sur eux-mêmes.

Qui ne tente rien, n'a rien.

Les statistiques montrent que les gens hésitent à intenter un procès à une personne qu'ils connaissent un peu.

Quelqu'un qui veut vraiment partir se tourne vers la porte. Une personne qui ne le fait pas a une raison de rester.

Si vous torturez quelqu'un, il dira tout ce que vous voulez, il est prêt à tout pour ne plus avoir mal.

Les expressions du visage révèlent la vérité. Mais il faut avoir une base de référence.

Se servir de véritables émotions, c'est ce qu'on fait tous quand on ment.

Dire que n'importe qui aurait pu faire quelque chose est une vérité générale. C'est pour rester évasif.

L'évitement consiste à brouiller les pistes.

Bâiller est une réaction nerveuse : la personne cache un truc important.

Croiser les bras, c'est se mettre sur la défensive.

Une personne qui a un regard coupable et qui n'arrête pas de se triturer les mains a fait quelque chose de mal.

La main du candidat est un geste calculé qui sert à apaiser un rival tout en lui faisant comprendre qu'il a tort, un peu comme pour lui dire "on est des amis, mais pas des concurrents".

Les rapports sociaux diminuent avec l'age chez de nombreux primates.

Lorsqu'on dit "ça m'attriste" avec un sourire aux lèvres, cela signifie qu'on a pas de remords.

Mentir n'est jamais une bonne idée. Etre obligé de mentir pour protéger quelqu'un ou sauver la vie d'une personne peut entrainer des regrets.
Répondre à une question telle que "Tu mentirais pour me protéger ?" par "Tu ne m'as jamais obligé à le faire.", c'est de l'évitement et ça ne répond pas à la question.

L'expression et le ton de la voix peuvent évoquer les émotions ressenties : la surprise juste après la peur.

La défiance envers une personne peut reposer sur l'absence de réponses simples aux questions posées lors d'un entretien.

Avouer la vérité pour mieux la cacher est tellement rusé qu'on tombe facilement dans le panneau.

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